Samolus valerandi

Samolus valerandi
Description de cette image, également commentée ci-après
À droite : Samolus valerandi
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Dilleniidae
Ordre Primulales
Famille Primulaceae
Genre Samolus

Espèce

Samolus valerandi
L., 1753

Classification APG III (2009)

Classification APG III (2009)
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Ordre Ericales
Famille Primulaceae
Sous-famille Theophrastoideae

Tribu

Samoleae
Rchb.

Genre

Samolus
L.

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Samolus valerandi, rarement dénommée par l'un de ses deux noms vernaculaires Samole de Valérand ou mouron d'eau, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Primulaceae.

Description

Samolus valerandi est une petite plante herbacée, discrète, vivace, cylindrique, de 15-60 cm de haut. Elle se montre soit étroite, bien dressée et non ramifiée ; soit plus étalée avec quelques rameaux. Sa partie souterraine est formée d'une courte souche fibreuse. Ses feuilles sont vert pâle, les inférieures en rosette, pétiolées, puis sur la tige, alternes, sessiles, à limbe obovale et entier. Inflorescence en grappe lâche ; fleurs portées par un pédicelle coudé muni d’une bractée ; calice gamosépale à tube subglobuleux et à 5 dents subaiguës. La corolle est blanche, large de 2-3 mm, à 5 lobes. Le fruit est une capsule globuleuse incluse dans le calice.

Sa floraison a lieu de mai à août[1].

Synonymes

Il existe les synonymes suivants[2],[3] :

  • Anagallis aquatica Erndl. ex Ledeb.
  • A. maritima J.G.Gmel.
  • Samolus americanus Spreng.
  • S. aquaticus Lam.
  • S. beccabunga-facies Gilib.
  • S. bracteatus Stokes
  • S. caulescens Willd. ex Roem & Schult.
  • S. floribundus H.B.K.
  • S. geniculatus Dulac
  • S. parviflorus Raf.
  • S. valerandi ssp. parviflorus (Raf.) Hultén
  • S. valerandi var. americanus (Spreng) Gray
  • S. valerandi var. floribundus (H.B.K.) Britt, Sterns & Pogg.
  • S. valerandi var. succulentus O.Kuntze
  • S. valerandi var. typicus R.Knuth

Distribution

Cette plante a une très large répartition[4] ; elle est présente sur les cinq continents ; dans une grande partie de l'Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Asie centrale dont l'Himalaya, en Chine, en Australie, aux USA ...).

Habitat

C'est une espèce relativement ubiquiste des zones humides (dunaires y compris[5]), des eaux douces stagnantes à courantes, éventuellement saumâtres[6]

On trouve cette plante, çà et là, dans des lieux humides ou ombragés, au bord de fossés, de cours d'eau, de prés humides, de bord de mer, sur sols sableux, calcaires ou salés. On peut la retrouver sur des dunes, dans des roselières et dans des lieux tourbeux.

Utilisation

Samolus valerandi fut citée par le botaniste aveyronnais H. Coste en 1937 comme présentant des propriétés vulnéraires, apéritives et antiscorbutiques. Cependant, ces effets ne semblent pas avoir été mentionnés par d'autres connaisseurs depuis. La composition chimique de cette plante demeure encore très mal connue[7].

Statut de conservation

En France, l'espèce est protégée en Lorraine et dans le Centre.

En Suisse, l'espèce figure sur la liste rouge des plantes.

Références

  1. Benoît Larroque et Jean Favennec, Guide de la flore du littoral sableux méditerranéen : De la Camargue au Roussillon, Éditions Sud Ouest, , 277 p. (ISBN 9782817704487), p. 68
  2. (en) Crusio W.E., « Het geslacht Samolus L. », Communications of the Dutch Waterplant Society, vol. 2,‎ , p. 13–25 (en Néerlandais)
  3. (en) Crusio W.E., « Notes on the genus Samolus L. (Primulaceae) », Communications of the Dutch Waterplant Society, vol. 6,‎ , p. 13–16 (en anglais)
  4. Coquillat M (1951) Sur les plantes les plus communes a la surface du globe. Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 20(20), 165-170.
  5. Bekker, R. M., Lammerts, E. J., Schutter, A., & Grootjans, A. P. (1999). Vegetation development in dune slacks: the role of persistent seed banks. Journal of Vegetation Science, 10(5), 745-754.
  6. Diemont, W. H., Sissingh, G., & Westhoff, V. (1940). Het dwergbiezen-verbond (Nanocyperion flavescentis) in Nederland. Nederlandsch kruidkundig archief. Serie 3, 50(1), 215-284.
  7. Coste H. Flore descriptive et illustrée de la France de la Corse et des contrées limitrophes. Librairie Scientifique et Technique, Albert Blanchard, Paris, 1937, Tome II, p. 539.

Voir aussi

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

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  • (fr) Référence Belles fleurs de France : Samolus valerandi
  • (fr) Référence Aquabase : Samolus valerandi[source insuffisante]
  • (en) Référence Flora of China : Samolus valerandi
  • (en) Référence Madagascar Catalogue : Samolus valerandi
  • (en) Référence Flora of Pakistan : Samolus valerandi
  • (en) Référence Catalogue of Life : Samolus valerandi L. (consulté le )
  • (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Samolus valerandi L.
  • (fr + en) Référence ITIS : Samolus valerandi L.
  • (en) Référence NCBI : Samolus valerandi (taxons inclus)
  • (en) Référence UICN : espèce Samolus valerandi (consulté le )

Bibliographie

  • Bugnon F (1950) Sur les hypoclades et les bourgeons axillaires superposés chez le" Samolus Valerandi" L.
  • Souèges R (1937) Embryogénie des Primulacées: développement de l’embryon chez le Samolus Valerandi L. Compt. Rend. Hebd. Séances Acad. Sci, 204, 145-147.
  • Ernst, W. H. O. (1990). Ecophysiology of plants in waterlogged and flooded environments. Aquatic botany, 38(1), 73-90.
  • Delarze, R. (2004). A propos de Samolus Valerandi L. et de quelques autres espèces apparues aux grandes Isles d'Aigle ;Bulletin du Cercle vaudois de botanique., 33, 75-79.
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